La confirmation
Être confirmé dans son baptême
Le premier sens de la fête de la confirmation est le rappel de ce qui a été dit à l’occasion du baptême. C’est la promesse de l’amour inconditionnel de Dieu qui est reformulé à des jeunes qui sont alors en âge de le comprendre et d’en faire quelque chose pour leur vie.
Le baptême est alors compris non pas comme une affaire d’un jour, de ces quelques secondes passées sous le signe de l’eau, mais comme une réalité quotidienne, qui inspire et alimente nos choix et notre manière d’être.
La bénédiction qui est prononcée ce jour là répond à la bénédiction prononcée au jour du baptême dans sa dimension personnelle. Elle répond également à la bénédiction régulière que la personne entend lors des rassemblements communautaires. Cette bénédiction inscrit donc la personne autant dans l’amour de Dieu que dans celui des hommes et des femmes, ses frères et sœurs en humanité.
Confirmer sa foi
Le deuxième sens de la confirmation sera celui d’un engagement que prend la personne envers Dieu et envers la communauté des croyants. Après le catéchisme, le jeune (ou l’adulte d’ailleurs) peut publiquement affirmer son accord avec la foi chrétienne ainsi qu’elle est comprise dans l’Eglise dont il est membre.
Cela exigera de la sincérité et de la maturité, et demandera à être vécu par la suite en toute responsabilité. La confirmation n’est en effet pas définitive et irrévocable : chacun peut encore se détourner (même si ce n’est pas souhaitable) de sa foi, tout comme il peut la redécouvrir ou la faire évoluer.
Avec la confirmation, la communauté reconnait que les adolescents sont en chemin vers l’âge adulte, celui du choix assumé. C’est pour cela qu’il est de tradition d’offrir des cadeaux aux confirmés : non pas comme une récompense mais pour fêter et encourager les premiers pas en tant qu’adulte…
Tout au long de sa vie, le baptisé est appelé à recevoir la confirmation de son baptême et à y répondre par une foi digne et responsable. Pour l’aider et l’accompagner, un verset biblique (encouragement, sujet de réflexion ou de louange) lui est confié lors de la confirmation.
Confirmands ou confirmants ?
Il faut utiliser le premier terme, confirmand (au féminin, confirmande) car le mot est issu du latin confirmandus, littéralement ‘devant être confirmé’.
C’est donc la première compréhension de la confirmation qui a donné l’orthographe exacte. Confirmant étant le participe présent (invariable donc) du verbe confirmer, on peut donc écrire : « les confirmands et confirmandes confirmant leur foi…. »